Dimanche 22 septembre à l’Arsenic – l’intégrale
D’après Platonov d’Anton Tchekov,
Une série théâtrale en trois épisodes indépendants
11h – épisode 1: Perfect day – durée : 2h30
15h – épisode 2 : Sweet dreams – durée : 3h avec entracte
19h30 – épisode 3 : Sunday morning – durée : 3h avec entracte
EPISODE 1 PERFECT DAY
Le début des aventures de Anne, Sophie, Nicolas, Marie, Serge, Sarah, Michel, Grégory, Dylan et Kathy qui, par une belle journée d’été, s’ennuient à mourir. Ils sont réunis pour fêter le retour de Michel, le mariage de Serge et Sophie, l’arrivée de Marie dans la famille. Sur sa terrasse 100% plastique, Anne reçoit ce petit monde qui ressemble étrangement à celui de Platonov de Tchekhov.
Un cadre à la hauteur de cette épopée humaine où un certain héros est attendu. Dans ce premier épisode qui inaugure une série théâtrale en trois parties, tous se pressent au portillon de l’héroïsme ; tous cherchent à nous séduire par des représentations narcissiques d’eux-mêmes. A tour de rôle, ils viendront chanter des tubes pour exprimer ce qu’ils ressentent. Car, comme le dit si bien le titre générique de cette série fleuve, Il n’y a que les chansons de variété qui disent la vérité.
ÉPISODE 2 SWEET DREAMS
La nuit tombe sur Voïnitsevka, pour Anne, Sophie, Nicolas, Marie, Serge, Sarah, Michel, Grégory, Dylan et Kathy la soirée ne fait que commencer et chacun profite de la fraîcheur de l’obscurité. Tous sont là, mangent, parlent, chantent et dansent en même temps que leurs destins se tissent.
Sweet Dreams reflète ce désir d’amusement et de futilité qui ne fait que cacher l’essentiel : les blessures laissées par le temps et le besoin de combler un vide permanent. Sweet Dreams est ainsi l’histoire d’une fête qui n’en finit pas, où une bande de trentenaires attend que quelque chose se passe enfin. L’histoire d’une nuit où tout bascule, où la chair prend le pas sur la raison, où les masques se fendent, où les êtres s’épuisent. Une nuit où la vitalité se transforme en inertie, laissant la sensation que rien ne sera plus jamais comme avant.
ÉPISODE 3 SUNDAY MORNING
En ce dimanche matin, la radio de la salle de bain est allumée. On entend les premières notes mélancoliques d’un piano, et puis les mots d’une chanson populaire qui font peur quand ils ne font pas rire, qui sont dans tant de films, de chansons et de livres. En ce dimanche matin, tous se préparent à fêter le plus beau jour de leur vie. Tous se préparent à se marier avec Michel ! Seul et unique homme de leur vie. Tous aime Michel et Michel les aime tous. Et puis ces mots « Allez, quand on boit, on boit… Si on boit, on crève, mais si on ne boit pas, on crève aussi… alors, buvons. » comme pour ne pas regarder, ne pas écouter l’absurdité de ces mariages impossibles.
Sunday Morning raconte l’histoire d’une bande de trentenaire traversée par le désir puissant d’aimer et d’être aimé, sonnant ainsi la fin de cette comédie humaine aux accents « Tchekhoviens ».
Avec :
Mise en scène
Alexandre Doublet
Collaboration artistique
Nicolas Fleury
Interprétation
Diane Muller – Kathy la bonne de la maison
Jacqueline Ricciardi – Anne, jeune veuve de quarante ans, générale
Aurélien Patouillard – Nicolas, jeune médecin
Adrien Knecht – Serge, beau-fils d’Anne, fils du général Voïnitsev
Adrien Rupp – Michel, jeune instituteur
Emilie Vaudou – Sarah, épouse de Michel, mère du Petit Grégory et sœur de Nicolas
Charlotte Nagel – Marie, jeune étudiante de 20 ans
Valéria Bertolotto – Sophie, épouse de Serge
Vincent Fontannaz – Dylan, « bad boy » et amant d’Anne
Création musicale originale
Viviane Pavillon
Laurent Waeber
Vidéo
Lionel Rupp
Dramaturgie Lumières
Aurélien Cibrario
Photo
Nora Rupp
Son
Thomas Sillard
Cédric Simon
régie générale
Aurélien Cibrario
Guillaume Gex
coaching vocal
Charlène Martin
administration
mm- Michaël Monney et Alexandre De Charrière
DIffusion
Florence Proton
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